Coeur brisé par la solitude

Date d'inscription : 17/10/2016 Messages envoyés : 11

Guenièvre Pendragon

Embrase fiction

UNDERCO

Avenante

Raisonnable

Sobre

Mature

Moralisatrice

Mesurée

Respectable

Obéissante

Récits: Légende arthurienne Incarnations: la reine Guenièvre Age: Vingt deux ans Titre(s)/Métier(s): Reine de Camelot Emergence: Non concernée Statut: Mariée à Arthur Pendragon, un tiraillement toujours complexe à la pensée de Lancelot du Lac... Remariée contre son gré à Mordred depuis le départ d'Arthur dans la quête du Graal il y à trois ans. Orientation sexuel: Hétérosexuelle Feat: Jodie Comer

Caractère

Guenièvre renonça à certains de ses rêves et devint plus terne derrière les remparts de sa forteresse conjugale.. La Reine qu'elle incarne cherche aujourd'hui à conserver cet idéal qui quitta la cité depuis la disparition de Merlin. Si Guenièvre ne fut pas frappée par cette mystérieuse malédiction, elle en subit toutefois le couperet à sa manière. Son royaume perdit un peu de son éclat et de son innocence. Certaines choses s'étant brisés en chemin depuis qu'elle trouva l'amour dans les bras de Lancelot, qu'Arthur parti en quête du Graal et que Merlin disparut soudainement. Une nuit suffit à assombrir ce que Guenièvre cherchait à cacher, la disparition de son bien aimé Lohot. Elle l'était à l'image de cet incident qui gagne peu à peu le coeur d'Arthur et Guenièvre : morte de l'intérieure.. Camelot ayant encore perdu la foi en son souverain depuis que le royaume fut toucher par l'effroie.

HISTOIRE

Le monde ancien. Guenièvre grandie au coeur de cet écrin. Fille de Roi, Princesse d'une cité prospère. Sa vie semblait être un livre ouvert, lisse, prévisible, à l'image d'un rêve qui deviens réalité. Tandis que les jours se ressemblaient pour elle, arriva un jeune garçon du nom d'Arthur. Guenièvre et lui devinrent attirés dès leur plus jeune âge. Arthur le lui promis, il serait Roi, elle serait sa Reine.. Et il le fit. Au yeux de tous, le fils d'Uther Pendragon libéra l'épée de son rocher et devint le premier à rassembler ses hommes sous une même bannière. Mais hélas, son épée était incomplète.. Une chose qu'Arthur ne pu jamais vraiment accepter.. Il voulait être le Roi d'un royaume différent qu'il nomma Camelot. D'abord enclin à l'esprit juste, il parcouru ses terres à la recherches de chevaliers qu'il pourrait rassembler autour de sa table. On attendait d'Arthur le retour du soleil et la fin des conflits quotidiens. En finir avec le règne des terreurs et du conflit permanent. La fin du couperet et du bourreau.. Une nouvelle chance de vivre en paix, pour une fois dans le monde des contes.

Nourrit des meilleures intentions du monde, Guenièvre devint la complice de son rêve qu'elle visualisait comme l'occasion d'offrir à tous une fin heureuse. Elle imaginait la vie différente offerte à tous.. Rythmée par les éclats de rire, les jours ensoleillés dans les jardins, l'effervescence du matin et la monotonie du soir.. Le temps du bonheur pour chacun, sans que personne ne soit à l'écart. Le temps de construire ce rêve communs auprès de l'homme qu'elle aimait et aime encore bien que difficilement. Jour après jour, elle l'avait écouté enfant, absorbé par sa philosophie merveilleuse. Une douce euphorie apparaissait en apprenant à comprendre son univers. Son histoire et ce qu'il désirait faire pour faire la différence. Une fois. Plusieurs fois.. Il captivait tout son être à l'image de leur amour complice avant leur mariage. Le bonheur aurait pu transpirer de tout son long à Camelot.. Hélas, le voile de la désillusion couvrit ce bonheur bien vite...

Car les choses étaient ainsi faite que rien ne durent et tout change.
Une malédiction qui en cachait un autre.

Chaque soir, Guenièvre contemplait l'horizon, inquiète du retour d'Arthur parti en quête de la pointe de son épée.

Le voile de la désillusion couvrit bien vite le bonheur autrefois acquis. Plus le temps passait, plus Guenièvre s’apercevais du manque de volonté d'Arthur pour créer le feu d'une passion commune. Alors, un regard, puis un autre.... Il avait fallut de si peu de choses pour faire basculer la paix. Une main près d'une autre, une caresse, et une nuit, une seule ..(la plus belle). Guenièvre devenant figée par le poids du secret au regard de Lancelot qu'elle aimait un peu plus dés lors qu'il lui souriait un instant. De leur regards échangés, Guenièvre détectait un coup de poignard qu'elle avait infligé à son époux.. Lancelot lui offrant ce qu'Arthur ne lui offrait pas. Plus même au regard de son absence.. Sachant que rien ne pourrait réparer cette blessure, elle pensa en finir. C'était une malédiction personnel. Une chose que Guenièvre tenta d'ignorer. Mais le mal était fait, pas de retour en arrière pour elle.

Les espoirs de Guenièvre dissous dans la lente marche du temps. Arthur ne manifestant toujours par le désir de briser la glace qui les séparaient, comme s'il se savait responsable, d'une certaine façon. Chaque fois que Guenièvre pensais à lui, le bout de ses doigts en tremblait de colère. Ses yeux se teintaient d'éclairs lorsqu'elle posait les yeux sur son épée.. C'était elle qui avait en premier ressenti la traîtrise avant lui. Ce n'était pas seulement une traitrise mais une petite mort qu'elle avait vécue à son départ. Elle ne cherchai pas à comprendre ce qui avait pu le motiver à partir aussi longtemps, condamnant sans vergogne cette quête de vide.. Lentement, Guenièvre s'emmurais entre des brumes de solitude et ses remords, tenant à guérir seule et courageusement de cet épisode traumatisant.

Hélas..

La révélation de cette tromperie fut le couperet final. On exila Lancelot dans la honte, mais Guenièvre fut punit par le silence d'Arthur et le sentiment d'être devenue la traitresse de leur histoire. De longues journées dans sa chambre sans visites suivirent. Perdue, pétrie de tristesse. espérant qu'un jour Arthur trouve la force de lui pardonner ce qu'elle n'arrivait pas à voir comme un crime. Lui qui avait déjà banni son frère Robin venait à nouveau de la bannir de son coeur. Un mal plus féroce à accepter que l'aveux même de son adultère.

Une malédiction qui commençait avant l'autre.

Guenièvre avait ressentie ce coup. Une partie d'elle-même s'était envolé lorsque bon nombre de ses amies furent victime du sort de Régina. Il fallait si peu de mots pour façonner une alchimie, une alchimie faite d'amour, de bienveillance. Accepter de la voir, de ne pas la nier. Se dire que c'est ce qu'il faut faire. Qu'il faut accepter et rien d'autre. Tellement facile de dire cela. Tellement vrai. Trop simple. Non. Est-ce bon de vouloir conserver le souvenir ? Tuer pour vouloir revenir en arrière, au temps de la paix et du bonheur. Une journée de plus dans les bras de Lancelot, au revenir bien avant les prédictions de Merlin. Cela semblait si étrange de le dire.. Si immorale de désirer la fin du mal de cette façon là. Mais personne n'écoutaient les cries de Reine. Ils étaient étouffés par la mélancolie d'un souvenir qu'elle étouffer en devenant plus féroce chaques jours. Ce souvenir qui lui faisait tant de peine. Ce souvenir c'était Camelot en paix, Arthur et Lancelot amis.. Arthur et Robin à nouveau frères.

Si certains en voulais à Régina d'avoir forcé le destin, Guenièvre ne pu lui en vouloir de chercher le bonheur en forçant le livre à réécrire son histoire. Guenièvre se reconnaissait un peu en elle sans avoir osé le dire.. Elle avait connu cette solitude, ce grand vide lorsque Arthur quitta Camelot pour son épée. Elle avait du sentir cela à son premier mariage, ce déclin, et cet amour perdu.. Irremplaçable même. Mais si Régina pu changer les choses, les jours devinrent un combat permanent pour Guenièvre. Les yeux d'Arthur n'étant pas totalement dénué d'amour, même si ses mots devenaient aussi tranchant que son épée..

Autrefois, on m'a prédit que je réparerais un royaume brisé. J'ai fait l'erreur de croire que ce royaume était Camelot.

à cette déclaration périodique, Guenièvre répondait,

Nos refuges sont à l'image de nos espoirs Arthur. Ils traduisent nos rêves, nos faiblesses, nos ambitions, la façon dont nous menons nos combats et célébrons nos victoires. Il déterminent la manière dont nous construisons nos royaumes et notre idéal. Il te reste encore une vulnérabilité fabuleuse, une nouvelle façon d'aborder cette destinée. Dans le vacarme, nous devons chercher le silence pour réfléchir. Ne laisse pas ton refuge se détériorer pour de mauvaise raison.. Car tu est toujours celui en qui Merlin plaça son espoir malgré le chemin et la façon dont tu approchera cette destinée qu'il t'a prédit.

Hélas... Malgré ses paroles, le Roi libérateur basculait vers le souverain de la terreur. Lorsqu'elle s'en aperçus, Guenièvre crus percevoir un froissement dans son âme, une douleur sourde, celle de l’ego blessée. *N’étais-je pas suffisamment belle à ses yeux ? Pas assez intelligente ? Pas assez brillante ?* Visiblement non. Si Guenièvre ne se montrais pas avarde d’efforts pour prétendre au meilleur quand ils étaient en public, elle s’imposai une forme de distance en privé. Il lui fallut endosser ce mariage comme une corvée à défaut de retrouver l'amour d'Arthur.. Il fallait préserver les apparences, la bonne entente et la fausse harmonie du couple. Elle se préservais du mal-être en se consacrant à sa tâche, assurant les doléances du royaume sans faillir. Arthur s'apparentant à un mur de glace, secret et infranchissable, bien que dénué d’agressivité à son égard. Guenièvre craignais de le mettre en colère depuis sa tromperie. Songeant qu'il était cruel de réaliser qu'elle se cachais presque de vivre à ses côtés.. Parlant que lorsqu’il l’était nécessaire, ou bien quand il était opportun d’apporter une touche de conversation fleurie. Entretenir le mensonge de leur idylle.

Un fait qui se confirma à l'arriver de visiteurs étranges sur les terres de Camelot. Excalibur avait disparu et le coupable semblait se dissimuler parmi ces visiteurs qu'Arthur tortura sans l'ombre d'un remord dans ses geôles.. C'était une façon de lui faire payer sa faute. Elle qui lui disait non, et Artjur qui ne se préoccupait plus de ses avis. Guenièvre tenta pourtant férocement de plaider la cause des inconnus en faisant valoir les bénéfices d'une enquête approfondie sur cette affaire..

Toujours cette épée.. Tu ne vie que pour elle à chaque instants. Déclara t'elle un jour avec dépit. Ton amour pour moi à t-il disparu à ce point que l'ambition que tu nourrit pour le pouvoir de cet objet soit plus grand ? Je refuse de croire que tu soit devenu le Roi de la terreur. Laisse ses gens qui ne t'on causer aucun mal et fait moi payer cette colère si cela doit t'aider. Mais je t'en prie.. Reviens moi, avant qu'il ne soit trop tard.

Arthur pris cela pour une nouvelles forme de traitrise et la cloisonna de nouveau. C'était une forme de punition éternelle que Guenièvre visualisait comme une torture. Condamnée au silence pour toujours. Ou plutôt à ne plus vivre autrement. Il torturerait, il brimerait ce qu'il voyait d'elle.
Et puis, lorsque l'épilogue de cette affaire survint, on découvrit finalement le nom du vrai coupable et Guenièvre fut tirée de sa prison. Rumplestiltskin ... Arthur accepta d'admettre son erreur mais tenant toujours Guenièvre à l'écart de ses décisions alors qu'elle devenait plus acharnée dans sa volonté de le ramener vers elle..

Le sens de leur destin semblait loin. Loin des prédictions de l'arbre Merlin qui lui parlait de bonheur.. Emma Swann menaçant Arthur de cette métamorphose, Guenièvre jugea la manoeuvre habile de la part de la sauveuse même si elle avait l'air de renforcer sa colère. Comme leur amour, tout cela avait un goût amer, un goût que Guenièvre tentait d'oublier avec difficulté. Sa voix n'ayant plus aucun poids, peut être la seule barrière à ses démons personnel qui devenaient de plus en plus présent en lui.

Guenièvre le surprit à nourrir des envies étranges comme la vengeance.. Parler de guerre envers cet autre monde "Storybrook". Il pense désormais être le Roi de la mort, une chose qui effraye Guenièvre tant sa persuasion semble grande malgré ses interventions pour contrer cette pensée. Demeurant chaque jour qui passe un peu plus incomprise et invisible par lui sans que ses sentiments ne soient totalement dissouts avec le temps et le coeur meurtrie de n'arriver à cacher sa peine que dans le souvenir de Lancelot du Lac. Et même lorsqu'il n'y avait pas d'orage, Guenièvre marmonnait sa petite chanson "Silencieuse comme une ombre. Légère comme une plume. Preste comme un serpent. Calme comme l'eau qui dort. Souple comme la soie d'été. Rapide comme un daim. Souple comme une anguille. Forte comme un ours. Intrépide comme une louve. Inerte comme un rocher.." Le quotidien s’affadissait, dépourvu de l’amour d’un mari plus absorbé par sa quête personnel que par les atermoiements de sa femme..

Une page se tourne.
Une autre commence.

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